Glossaire

Pression atmosphérique

Crédit
Penn State University Meteorology Department

Nombre de molécules d’air à deux différentes altitudes à l’intérieur d’une colonne d’air, indiquant ainsi la pression atmosphérique à ces altitudes.

Crédit
Environnement et Changement climatique Canada

Analyse effectuée sur une carte du temps en surface indiquant la conversion de la pression atmosphérique en pression au niveau de la mer. Les isobares (lignes noires) relient les points de pression équivalente. Les endroits de basse pression (L) et de haute pression (H) sont indiqués.

La pression atmosphérique est un élément fondamental de la météo; elle fait référence au poids qu’exerce une colonne d’air sur une zone donnée. L’unité communément utilisée pour la pression est le millibar (mb). Les cartes du temps en surface sont utilisées pour indiquer les systèmes de pression tels que mesurés par les stations météorologiques (convertis en pression réduite au niveau de la mer afin d’éliminer les changements d’altitude) à travers la planète, avec des isobares qui relient les endroits où la pression est la même.

Non seulement la configuration de pression est un indicateur utile quant à la météo actuelle, mais les fluctuations servent également à prédire la météo à venir.

Lorsque la pression baisse, on peut généralement en déduire qu’un système de basse pression approche, avec les conditions météo défavorables qui y sont associées.

Une hausse de pression, quant à elle, peut signifier plusieurs choses. Si elle survient à la suite d’un front ou d’un système de basse pression, la pression en surface augmente et les conditions météorologiques s’améliorent. Toutefois, une hausse rapide de pression peut entrainer de fortes rafales. En hiver, une crête de haute pression arctique qui descend du nord peut amener avec elle des temps extrêmes et une couverture nuageuse persistante dans les vallées, alors que le soleil brille en zone alpine.